Témoignages d'anciens de la formation L2-MedPhy

Quelques ex-étudiants L2-MedPhy ont pris le temps de témoigner de leur expérience,
à chaud (nouveau parcours) ou avec quelques années de recul (ancien parcours).
Nous les en remercions !

Promotions du nouveau parcours L2-MedPhy (depuis 2015)

Fazil (promo 2015/2016) :  « Rebondir »

« Après l’échec en médecine, on ressort déboussolé, on se sent délaissé et livré à soi-même. A ce moment-là, j’ai postulé à MedPhy en raison de l’intérêt et la curiosité que j’avais pour la physique au lycée et pour la formation accélérée qui était proposée. Aujourd’hui avec du recul, je ne regrette pas du tout mon choix.

Dès la rentrée, on rentre directement dans le bain car il faut acquérir les notions scientifiques de L1 en un semestre. Mais on est encadré par des professeurs très qualifiés qui cherchent à nous redonner confiance en nos capacités de travail. C’est une pédagogie personnalisée, il y a une véritable proximité avec les professeurs puisque la promotion est petite. De plus, il n’y a plus l’esprit de compétition qu’il pouvait y avoir en médecine ! Etant donné que nous étions tous dans la même situation, on a rapidement formé un groupe très soudé et solidaire.

Pour moi l’année de MedPhy, c’était également un tournant, une année qui m’a donné la possibilité de rebondir en m’offrant de nouvelles perspectives et en m’aidant à me poser les bonnes questions notamment grâce à des modules intégrés dans le parcours. Sur le plan personnel, j’ai appris comment faire face à l’échec et sur le plan professionnel, j’ai à présent envie de continuer mon parcours en école d’ingénieur. Alors avis à tous les étudiants de PACES qui pensent qu’il n’y a pas d’avenir après médecine et qui sont intéressés par la physique, Medphy est fait pour vous ! »

Warren (promo 2015/2016) :  « Trouver sa voie »

« Avant même d’échouer au concours PACES, j’avais compris que les études de médecine n’étaient pas faites pour moi. J’ai alors cherché à me réorienter et, grâce à Internet, j’ai découvert le parcours MedPhy proposé à l’Université Paris Diderot. Ce nouveau dispositif permet d’intégrer rapidement une L3. C’est une chance, je n’ai donc pas hésité à quitter ma province, Nantes, quand ma candidature a été retenue.

Le premier semestre de MedPhy est intense, on balaie tous les enseignements de L1 en quatre mois. Les professeurs ne perdent pas de temps, et nous accompagnent dans notre apprentissage. Nous ne sommes plus « perdus » dans les amphis de médecine, les cours sont personnalisés. Cela fait du bien d’être épaulé, surtout après l’échec de la PACES qui nous a bien démoralisés. Aussi, la promotion est petite et soudée, nous savons que nous sommes privilégiés. Je crois qu’il y avait 70 candidats, seul seize étudiants ont été sélectionnés.

Cette passerelle me donne envie de poursuivre des études de physique, j’aimerais beaucoup me diriger vers l’astrophysique. Pourquoi pas faire un doctorat si j’en ai les capacités. En tout cas je ne regrette pas les études de médecine, j’ai le sentiment d’avoir trouvé ma voie. »

Dounia (promo 2015/2016) «  Rater médecine m’a ouvert de nouvelles perspectives »

« Quand j’ai raté médecine, j’ai cherché à me réorienter vers une école d’ingénieur. En me renseignant, j’ai compris qu’il fallait que j’obtienne une Licence. J'ai découvert que mon Université, Paris Diderot, proposait un cursus qui permettait d’obtenir une licence de Physique en deux ans. J’ai sauté sur l’opportunité.

Je suis très contente de mon choix, la formation est très bonne. Il faut être motivé car le rythme est très soutenu. L’emploi du temps est chargé et les cours demandent un gros investissement personnel. Mais j’ai le sentiment d’être chouchoutée, les professeurs sont à notre écoute, ils nous connaissent par nos prénoms. Cela n’a rien à voir avec médecine. Là nous sommes en petit comité, il y a de l’entraide entre camarades.

Rater médecine m’a ouvert de nouvelles perspectives, j’aimerais bien devenir ingénieur dans le secteur médical. J’ai ouvert les yeux, avant d’entrer en Medphy, je me disais qu’il y avait qu’un seul chemin possible pour moi : médecine. Mais je me rends compte qu’il y a d’autres métiers intéressants. J’ai envie de dire aux étudiants qui sont mal partis pour réussir la PACES qu’il n’y a pas que médecine dans la vie ! ».

Promotions de l'ancien parcours L2-MedPhy (jusqu'en 2013)

Mohamed (promo 2011/2012) :  « Intégrer une Grande Ecole » (*)

« Le cursus L2-MedPhy est une remise à niveau très bien faite. C’est une année de formation exigeante. De plus, le fait d'être dans un groupe d'anciens étudiants de PACES permet de relativiser l'échec du concours et de créer une cohésion de groupe avec un objectif commun de passer à une autre étape de notre parcours personnel et professionnel. »

(*) Ancien ayant intégré l'école Centrale de Paris après la L3 Physique

Najwa (promo 2010/2011) :   « S’insérer après BAC + 5 »

 « Après deux ans de PACES, sans réussite au concours, mes bons résultats m'ont permis d'accéder au parcours MedPhy. Une fois ma licence de physique validée, j'ai intégré le Master Génie Civil de l'UPMC. Aujourd'hui, je suis ingénieur-travaux à la SNCF. »

Nicolas (promo 2009/2010) :   « S’ouvrir à l’international »

« Après l'année de MedPhy, j'ai intégré le Magistère de Physique de Paris Diderot. En Master 1, j'ai profité du programme d’échange Erasmus pour partir en Suède. Je suis actuellement dans ma troisième année de thèse en optique quantique à l'institut des sciences photoniques (ICFO) à Barcelone. »